Jérémy Ferrari succédera samedi soir à Jonathan Lambert dans l’émission de Laurent Ruquier, « On n’est pas couché », sur France 2. Interview.
JÉRÉMY, vous prenez donc le relais de Jontahan Lambert dès samedi…
« Oui, on a eu la chance avec Arnaud Tsamère d’être engagés par Laurent Ruquier. On prend ça comme une grande marque de confiance et une belle promotion car ce talk show fait un beau carton chaque samedi soir (NDLR : deux à trois millions de téléspectateurs). C’est d’autant plus génial qu’il s’agit pour moi de la deuxième exposition télévisuelle avec la quotidienne : « On n’demande qu’à en rire ». J’ai ainsi déjà écrit 45 sketches. Après dix années difficiles, il va maintenant falloir être à la hauteur de l’événement et tenir sur la durée ».
Vous passez pour un chouchou de Laurent Ruquier.
« Avec lui, ce fut une belle rencontre. Il apprécie mon audace d’écriture, ma réputation de bosseur et le fait que je me sois imposé après des galères. On est tous les deux venus de pas grand-chose avant de se construire à la force du poignet. En plus, c’est un adepte de l’humour noir. Je n’hésite d’ailleurs pas à lui demander des conseils. Car c’est un gars droit et très pro. Il m’a aussi pris comme chroniqueur pour son émission « On va s’gêner » sur Europe 1. Il veut que je sois un sniper qui réagit vite et avec de bons mots sur les sujets d’actualité. C’est de l’improvisation totale. Un exercice périlleux ».
Vous avez fait de l’humour noir et corrosif votre fonds de commerce. Est-ce le registre que vous présenterez à « On n’est pas couché ».
« Cet humour me permet de dénoncer des choses injustes que j’ai pu vivre et qui me touchent et me rendent triste. Je suis un hypersensible et j’espère pouvoir faire bouger les choses. Avec Arnaud, j’interviendrai lors d’une séquence de 5 à 10 minutes en puisant dans mon registre lequel se mêlera au style absurde de mon compère. Un tandem avec nos personnalités respectives ».
A 26 ans, vous êtes un des humoristes les plus en vue de votre génération.
« C’est assez incroyable d’en être arrivé là. Je me rends compte de ce qui m’arrive depuis seulement quelque temps. J’ai commencé à percuter en signant des tonnes d’autographes et quand mes cachets m’ont permis de vivre correctement. En plus, je joue dans des salles pleines jusqu’aux cintres. Au festival d’Avignon, cet été, 46 représentations se sont jouées à guichets fermés. Tout est chamboulé et c’est déstabilisant. Maintenant, j’ai peur que ça s’arrête… ».
… et de retomber dans la galère ?
« Mon début de carrière a été extrêmement difficile. Des dizaines de projets sont tombés à l’eau, j’ai fait de mauvaises rencontres avec des producteurs véreux et j’ai été longtemps borduré par les gens du métier. Pour gagner ma vie, j’ai dû, en plus des passages dans des cafés théâtres, exercer tous les métiers : groom, agent de sécurité, coursier, manutentionnaire… Je sais d’où je viens. Et lorsque je perds le sens des réalités, mes parents et amis sont là pour me remettre sur terre. Je suis très bien entouré pour ne pas redescendre ».
En dépit de cette forte connivence avec Laurent Ruquier, serez-vous toujours sur scène ?
« Entre octobre et janvier, je continue le spectacle « Allelujah, Bordel » au théâtre du Temple. Avant, j’effectuerai une tournée avec quelques dates dont deux à Reims les 30 septembre et 1er octobre au Théâtre « A l’affiche ». En janvier, la pièce « Le nouveau spectacle de Constance » que j’ai coécrit sera donné à la Comédie de Paris. En 2012, on pourra aussi me voir en acteur dans un premier film tourné en Belgique par Igor Sandman. Un long-métrage où je jouerai le personnage d’un Forest Gump très touchant. Enfin, je vais peaufiner mon nouveau spectacle « Vend deux pièces à Beyrouth » avec comme fils conducteurs la guerre, l’écologie, l’économie, l’humanitaire, le racisme et l’homophobie ».
Vous passez pour un chouchou de Laurent Ruquier.
« Avec lui, ce fut une belle rencontre. Il apprécie mon audace d’écriture, ma réputation de bosseur et le fait que je me sois imposé après des galères. On est tous les deux venus de pas grand-chose avant de se construire à la force du poignet. En plus, c’est un adepte de l’humour noir. Je n’hésite d’ailleurs pas à lui demander des conseils. Car c’est un gars droit et très pro. Il m’a aussi pris comme chroniqueur pour son émission « On va s’gêner » sur Europe 1. Il veut que je sois un sniper qui réagit vite et avec de bons mots sur les sujets d’actualité. C’est de l’improvisation totale. Un exercice périlleux ».
Vous avez fait de l’humour noir et corrosif votre fonds de commerce. Est-ce le registre que vous présenterez à « On n’est pas couché ».
« Cet humour me permet de dénoncer des choses injustes que j’ai pu vivre et qui me touchent et me rendent triste. Je suis un hypersensible et j’espère pouvoir faire bouger les choses. Avec Arnaud, j’interviendrai lors d’une séquence de 5 à 10 minutes en puisant dans mon registre lequel se mêlera au style absurde de mon compère. Un tandem avec nos personnalités respectives ».
A 26 ans, vous êtes un des humoristes les plus en vue de votre génération.
« C’est assez incroyable d’en être arrivé là. Je me rends compte de ce qui m’arrive depuis seulement quelque temps. J’ai commencé à percuter en signant des tonnes d’autographes et quand mes cachets m’ont permis de vivre correctement. En plus, je joue dans des salles pleines jusqu’aux cintres. Au festival d’Avignon, cet été, 46 représentations se sont jouées à guichets fermés. Tout est chamboulé et c’est déstabilisant. Maintenant, j’ai peur que ça s’arrête… ».
… et de retomber dans la galère ?
« Mon début de carrière a été extrêmement difficile. Des dizaines de projets sont tombés à l’eau, j’ai fait de mauvaises rencontres avec des producteurs véreux et j’ai été longtemps borduré par les gens du métier. Pour gagner ma vie, j’ai dû, en plus des passages dans des cafés théâtres, exercer tous les métiers : groom, agent de sécurité, coursier, manutentionnaire… Je sais d’où je viens. Et lorsque je perds le sens des réalités, mes parents et amis sont là pour me remettre sur terre. Je suis très bien entouré pour ne pas redescendre ».
En dépit de cette forte connivence avec Laurent Ruquier, serez-vous toujours sur scène ?
« Entre octobre et janvier, je continue le spectacle « Allelujah, Bordel » au théâtre du Temple. Avant, j’effectuerai une tournée avec quelques dates dont deux à Reims les 30 septembre et 1er octobre au Théâtre « A l’affiche ». En janvier, la pièce « Le nouveau spectacle de Constance » que j’ai coécrit sera donné à la Comédie de Paris. En 2012, on pourra aussi me voir en acteur dans un premier film tourné en Belgique par Igor Sandman. Un long-métrage où je jouerai le personnage d’un Forest Gump très touchant. Enfin, je vais peaufiner mon nouveau spectacle « Vend deux pièces à Beyrouth » avec comme fils conducteurs la guerre, l’écologie, l’économie, l’humanitaire, le racisme et l’homophobie ».
Propos recueillis par Pascal REMY
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