«Jérôme Commandeur se fait discret», un titre en forme de clin d'oeil à ses débuts au café-théâtre.
| BERGUES |
On l'avait vu dans le rôle de l'inspecteur Lebic qui déjoue le subterfuge de Kad Merad prêt à tout pour refuser sa mutation à la poste de Bergues (« Bienvenue chez les Ch'tis »). On l'avait retrouvé, en slip et avec cheveux longs, comme automobiliste en proie à la vindicte antifrançaise du douanier Benoît Poelvoorde (« Rien à déclarer »). Cette fois, c'est en tant qu'interprète de plusieurs personnages que Jérôme Commandeur monte sur scène. Il « se fait discret », pour reprendre le titre de son spectacle, mais aimerait quand même qu'on le reconnaisse derrière ses grosses lunettes. L'occasion en sera donnée au public de la salle Looten, demain après-midi. PAR LAURENT LEYS
dunkerque@lavoixdunord.fr PHOTO ARCHIVES « LA VOIX »
5Est-ce la première fois que vous êtes tête d'affiche dans un festival dans le Nord ?
« En festival oui, c'est la première fois. » 5Qu'est-ce qui vous a décidé à venir à Bergues ?
« On fait beaucoup de choses avec le Nord. Il y avait une accroche naturelle avec Dany Boon, mon producteur. Bergues, c'était symbolique, sympathique. Cela rappelle à tous de très bons souvenirs. C'est un bonheur de le faire là-bas. En ce moment, je fais très modestement une tournée des stades (rire) pour lancer le DVD au démarrage de rencontres de foot. J'ai eu le plaisir de le faire à Lens il y a deux semaines. Cela a été extraordinaire avec les Sang et Or de lancer le DVD de cette manière-là. Je viens à chaque fois faire ma petite piqûre ch'ti (rire ). » 5Quels thèmes abordez-vous dans le spectacle ?
« Ce sont plein de personnages et beaucoup de sketchs sur les nouvelles technologies (Facebook, l'iPhone...). » 5Adaptez-vous votre spectacle à la ville dans laquelle vous jouez ?
« Quand on a une accroche affective avec la région, ce qui est le cas pour Bergues, évidemment j'en dirai quelques mots, mais j'aime beaucoup que ce ne soit pas un spectacle "à la carte", mais quelque chose qui puisse marcher de Brest à Nantes en passant par Lyon et Strasbourg. » 5Il est mis en scène par Dany Boon. Quelles images avez-vous de lui en qu'artiste et en tant qu'homme ?
« J'ai l'habitude de dire que dans la vie, il ressemble aux personnages de ses films. C'est quelqu'un d'extrêmement courtois, généreux, bienveillant. C'est la plus belle rencontre artistique de ma vie. Je l'ai vu essuyer le succès des Ch'tis comme si j'étais allé chercher mon pain alors que ça aurait chamboulé n'importe qui. Je l'ai vu tellement rationnel, tellement gentil, tellement plein d'attentions pour les autres. C'est quelqu'un qui se nourrit des autres. » 5Pourquoi ce titre « Jérôme Commandeur se fait discret » ?
« C'est un petit clin d'oeil à mes débuts. Je suis un enfant du café-théâtre et je le revendique avec beaucoup de fierté. Quand on démarre, on prend les copains comme pour un déménagement et on leur dit : "Viens m'aider à mettre des affiches chez les commerçants autour".
Du coup, il nous fallait un titre et comme on était nulle part, au fond de la rue. on a appelé ça "Se fait discret". On a gardé le titre. Maintenant, ça fait très drôle de faire l'Olympia ou des tournées avec "Se fait discret". » 5Sur l'affiche, vous portez d'immenses lunettes. Est-ce pour faire comme les stars, pour vous cacher tout en attirant les regards ?
« Il nous fallait un travestissement facile, ludique, léger pour des questions logistiques. Évidemment, au-delà des perruques, des robes, des chaussures à talons ou je ne sais quel accoutrement, la paire de lunettes s'est imposée par sa taille et son efficacité. Du coup, on me demande si je les ai fait faire sur mesure, mais ce sont des lunettes de Fou Rire, une boutique de farces et attrapes. C'est un vrai bonheur de se travestir avec rien. Je les porte tout le temps pour interpréter mes personnages. » •
On l'avait vu dans le rôle de l'inspecteur Lebic qui déjoue le subterfuge de Kad Merad prêt à tout pour refuser sa mutation à la poste de Bergues (« Bienvenue chez les Ch'tis »). On l'avait retrouvé, en slip et avec cheveux longs, comme automobiliste en proie à la vindicte antifrançaise du douanier Benoît Poelvoorde (« Rien à déclarer »). Cette fois, c'est en tant qu'interprète de plusieurs personnages que Jérôme Commandeur monte sur scène. Il « se fait discret », pour reprendre le titre de son spectacle, mais aimerait quand même qu'on le reconnaisse derrière ses grosses lunettes. L'occasion en sera donnée au public de la salle Looten, demain après-midi. PAR LAURENT LEYS
dunkerque@lavoixdunord.fr PHOTO ARCHIVES « LA VOIX »
5Est-ce la première fois que vous êtes tête d'affiche dans un festival dans le Nord ?
« En festival oui, c'est la première fois. » 5Qu'est-ce qui vous a décidé à venir à Bergues ?
« On fait beaucoup de choses avec le Nord. Il y avait une accroche naturelle avec Dany Boon, mon producteur. Bergues, c'était symbolique, sympathique. Cela rappelle à tous de très bons souvenirs. C'est un bonheur de le faire là-bas. En ce moment, je fais très modestement une tournée des stades (rire) pour lancer le DVD au démarrage de rencontres de foot. J'ai eu le plaisir de le faire à Lens il y a deux semaines. Cela a été extraordinaire avec les Sang et Or de lancer le DVD de cette manière-là. Je viens à chaque fois faire ma petite piqûre ch'ti (rire ). » 5Quels thèmes abordez-vous dans le spectacle ?
« Ce sont plein de personnages et beaucoup de sketchs sur les nouvelles technologies (Facebook, l'iPhone...). » 5Adaptez-vous votre spectacle à la ville dans laquelle vous jouez ?
« Quand on a une accroche affective avec la région, ce qui est le cas pour Bergues, évidemment j'en dirai quelques mots, mais j'aime beaucoup que ce ne soit pas un spectacle "à la carte", mais quelque chose qui puisse marcher de Brest à Nantes en passant par Lyon et Strasbourg. » 5Il est mis en scène par Dany Boon. Quelles images avez-vous de lui en qu'artiste et en tant qu'homme ?
« J'ai l'habitude de dire que dans la vie, il ressemble aux personnages de ses films. C'est quelqu'un d'extrêmement courtois, généreux, bienveillant. C'est la plus belle rencontre artistique de ma vie. Je l'ai vu essuyer le succès des Ch'tis comme si j'étais allé chercher mon pain alors que ça aurait chamboulé n'importe qui. Je l'ai vu tellement rationnel, tellement gentil, tellement plein d'attentions pour les autres. C'est quelqu'un qui se nourrit des autres. » 5Pourquoi ce titre « Jérôme Commandeur se fait discret » ?
« C'est un petit clin d'oeil à mes débuts. Je suis un enfant du café-théâtre et je le revendique avec beaucoup de fierté. Quand on démarre, on prend les copains comme pour un déménagement et on leur dit : "Viens m'aider à mettre des affiches chez les commerçants autour".
Du coup, il nous fallait un titre et comme on était nulle part, au fond de la rue. on a appelé ça "Se fait discret". On a gardé le titre. Maintenant, ça fait très drôle de faire l'Olympia ou des tournées avec "Se fait discret". » 5Sur l'affiche, vous portez d'immenses lunettes. Est-ce pour faire comme les stars, pour vous cacher tout en attirant les regards ?
« Il nous fallait un travestissement facile, ludique, léger pour des questions logistiques. Évidemment, au-delà des perruques, des robes, des chaussures à talons ou je ne sais quel accoutrement, la paire de lunettes s'est imposée par sa taille et son efficacité. Du coup, on me demande si je les ai fait faire sur mesure, mais ce sont des lunettes de Fou Rire, une boutique de farces et attrapes. C'est un vrai bonheur de se travestir avec rien. Je les porte tout le temps pour interpréter mes personnages. » •
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