(Québec) Si on taquine ceux qu'on aime, la capitale et ses habitants pourront mesurer demain combien ils sont aimés des humoristes. Premier spectacle d'un concept qui pourrait faire des petits, Juste pour rire avec Québec est présenté demain, à la salle Albert-Rousseau.
L'homme derrière le projet, Stéphan Bureau, a voulu s'inspirer des galas hommages présentés au Festival Juste pour rire de Montréal depuis quelques années. Des personnalités comme Clémence DesRochers, Denise Filiatrault ou Claude Meunier se sont fait offrir le cadeau, savant mélange de louanges et de bien-cuit. Ici, c'est une ville qui prend la tête d'affiche. Québec, qui lance le bal, goûtera à la médecine d'une dizaine d'humoristes, dont Michel Barrette, Jean-François Mercier, Mike Ward, Guy Nantel, les Denis Drolet, Maxim Martin et Sylvain Larocque. Des performances musicales et des capsules vidéo complètent le tableau, animé par Stéphan Bureau.
«C'est le ground zero d'une recette qu'on est en train de construire, résume celui-ci. On est en train de trouver le calibrage pour une formule qui pourrait devenir biannuelle et qui mettrait en valeur des villes et des réalités qui ne sont pas métropolitaines.»
Susceptibilité québécoise
Le spectacle de demain est constitué à 100 % de nouveau matériel. Il sera enregistré en vue d'une diffusion à TVA en 2012. On y parlera sans doute du maire Régis Labeaume, du futur nouveau colisée et du convoité retour des Nordiques. Quant à la légendaire rivalité Québec-Montréal, elle serait passée sous silence, s'il n'en tenait qu'à Stéphan Bureau.
«Cette rivalité, je la comprenais au hockey, lance l'ex-lecteur de nouvelles. Pour le reste, je trouve que c'est surfait et ennuyant. Tu peux être Montréalais et adorer Québec. C'est mon cas. Il y a une surmédiatisation d'une réalité que je ne conçois pas, que je ne vis pas.»
Le choix de notre ville pour briser la glace allait de soi : Québec est omniprésente dans l'actualité. «La ville vit une période extraordinaire. C'est un âge d'or pour Québec. Il y a une actualité, il y a un bonheur, il y a un maire... Il y a un maire d'aller, on pourrait dire!»
Selon Stéphan Bureau, les gens de Québec ont la réputation d'être susceptibles, surtout lorsque la critique vient de l'autre bout de la 20. «C'est fondé, puisqu'on en parle, mais peut-être que ce l'est moins que ce qu'on s'en fait comme idée. Peut-être que la communauté est plus mature et moins susceptible que ce dont on aime faire la caricature», nuance-t-il, ajoutant ne pas s'inquiéter de la réaction du public qui sera réuni à la salle Albert-Rousseau. «Le test de la maturité d'une communauté ou d'un individu, c'est sa capacité à faire rire d'elle», philosophe-t-il.
Rien à voir avec le Grand Rire
Par le passé, certaines tensions ont opposé Juste pour rire et le Grand Rire de Québec. Des questions d'horaires, de programmation et de concurrence entre les deux festivals ont fait des flammèches. Mais dans la préparation du spectacle Juste pour rire avec Québec, Stéphan Bureau a refusé de se laisser freiner par les controverses du passé. Il les a plutôt balayées du revers de la main.
«On n'est pas cave au point de penser que ça n'existe pas, explique-t-il. Mais ça n'a jamais été un objet de préoccupation. Ce que le Grand Rire fait n'a absolument rien à voir avec ce que nous faisons. Quand un artiste humoriste vient à Québec en tournée, est-il en compétition avec le Grand Rire? Pantoute! On ne vient pas faire une proposition de show récurrent à Québec», ajoute le concepteur, qui dit avoir la conscience tranquille : «Il n'y a aucune velléité de jouer dans leurs plates-bandes», assure-t-il.
Le spectacle de demain soir est une première expérience - «une matrice», comme le décrit Stéphan Bureau - qui sera ajustée à l'usage... et dont la pertinence ne se limite pas à nos frontières. «C'est vertueux de mettre en valeur autre chose que le centre, clame-t-il. La dynamique, elle n'est pas propre au Québec. Si on décidait d'exporter le concept en France, par exemple, on pourrait prendre Marseille, Nantes, Lyon, Bordeaux. Ces villes n'ont rien à voir entre elles ni avec Paris. Et ce sont des univers culturels riches...»
Vous voulez y aller?
QUOI : Juste pour rire avec Québec
QUAND : demain à 20h
OÙ : salle Albert-Rousseau
BILLETS : de 35 $ à 55,50 $
TÉL. : 418 659-6710
le="font-size: large;">لمعرفة المزيد زوروا الموقع http://www.le-rire.org , pour plus d'infos visiter http://www.le-rire.org
«C'est le ground zero d'une recette qu'on est en train de construire, résume celui-ci. On est en train de trouver le calibrage pour une formule qui pourrait devenir biannuelle et qui mettrait en valeur des villes et des réalités qui ne sont pas métropolitaines.»
Susceptibilité québécoise
Le spectacle de demain est constitué à 100 % de nouveau matériel. Il sera enregistré en vue d'une diffusion à TVA en 2012. On y parlera sans doute du maire Régis Labeaume, du futur nouveau colisée et du convoité retour des Nordiques. Quant à la légendaire rivalité Québec-Montréal, elle serait passée sous silence, s'il n'en tenait qu'à Stéphan Bureau.
«Cette rivalité, je la comprenais au hockey, lance l'ex-lecteur de nouvelles. Pour le reste, je trouve que c'est surfait et ennuyant. Tu peux être Montréalais et adorer Québec. C'est mon cas. Il y a une surmédiatisation d'une réalité que je ne conçois pas, que je ne vis pas.»
Le choix de notre ville pour briser la glace allait de soi : Québec est omniprésente dans l'actualité. «La ville vit une période extraordinaire. C'est un âge d'or pour Québec. Il y a une actualité, il y a un bonheur, il y a un maire... Il y a un maire d'aller, on pourrait dire!»
Selon Stéphan Bureau, les gens de Québec ont la réputation d'être susceptibles, surtout lorsque la critique vient de l'autre bout de la 20. «C'est fondé, puisqu'on en parle, mais peut-être que ce l'est moins que ce qu'on s'en fait comme idée. Peut-être que la communauté est plus mature et moins susceptible que ce dont on aime faire la caricature», nuance-t-il, ajoutant ne pas s'inquiéter de la réaction du public qui sera réuni à la salle Albert-Rousseau. «Le test de la maturité d'une communauté ou d'un individu, c'est sa capacité à faire rire d'elle», philosophe-t-il.
Rien à voir avec le Grand Rire
Par le passé, certaines tensions ont opposé Juste pour rire et le Grand Rire de Québec. Des questions d'horaires, de programmation et de concurrence entre les deux festivals ont fait des flammèches. Mais dans la préparation du spectacle Juste pour rire avec Québec, Stéphan Bureau a refusé de se laisser freiner par les controverses du passé. Il les a plutôt balayées du revers de la main.
«On n'est pas cave au point de penser que ça n'existe pas, explique-t-il. Mais ça n'a jamais été un objet de préoccupation. Ce que le Grand Rire fait n'a absolument rien à voir avec ce que nous faisons. Quand un artiste humoriste vient à Québec en tournée, est-il en compétition avec le Grand Rire? Pantoute! On ne vient pas faire une proposition de show récurrent à Québec», ajoute le concepteur, qui dit avoir la conscience tranquille : «Il n'y a aucune velléité de jouer dans leurs plates-bandes», assure-t-il.
Le spectacle de demain soir est une première expérience - «une matrice», comme le décrit Stéphan Bureau - qui sera ajustée à l'usage... et dont la pertinence ne se limite pas à nos frontières. «C'est vertueux de mettre en valeur autre chose que le centre, clame-t-il. La dynamique, elle n'est pas propre au Québec. Si on décidait d'exporter le concept en France, par exemple, on pourrait prendre Marseille, Nantes, Lyon, Bordeaux. Ces villes n'ont rien à voir entre elles ni avec Paris. Et ce sont des univers culturels riches...»
Vous voulez y aller?
QUOI : Juste pour rire avec Québec
QUAND : demain à 20h
OÙ : salle Albert-Rousseau
BILLETS : de 35 $ à 55,50 $
TÉL. : 418 659-6710
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